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Le vendredi au Rat Mort
Ponchon lisant des vers
Le Rat Mort était un ancien café de la bohème et de la presse d’opposition situé au 7 de la place Pigalle que fréquentaient Gambetta, Degas, Ponchon, Henri Murger, Jules Vallès, Edouard Manet, Gustave Courbet, François Coppée, Toulouse-Lautrec. Des peintures murales y représentaient diverses étapes de la vie d’un rat. Ici nous reconnaissons Willette et sa pipe.
(Histoire de l'emplacement : à ce n° 7 actuel de la place Pigalle, un limonadier s’installe en 1835. Cet établissement édifié à l’angle de la rue Frochot et de la place, se nommait "le Grand Café de la Place Pigalle" mais les clients vont s’empresser de le baptiser "le Rat Mort" en raison de l’odeur pestilentielle qui empuantissait l’endroit, ce qui ne l’empêchera pas de devenir le rendez-vous de tout ce qui comptait comme journalistes, écrivains, peintres et jolies dames esseulées. On pouvait aussi rencontrer tous les chiens du quartier, terriers, épagneuls, bichons havanais, lévriers, barbets, caniches, qui s’y livrent à des combats acharnés. Cet endroit est aujourd’hui un lieu de striptease.)
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