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Peau à vendre
.pour greffes médicinales.
(Journaux)
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(Journaux)
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Comme cela se trouve !
Hier, entre deux douves,
Ainsi qu’en un étau,
J’eus le nez pris, ma chère,
Et, voyez ma misère,
J’en dus perdre un copeau.
Cas bizarre, sans doute ;
Mais on voit, somme toute,
Dirait monsieur Homais,
Des choses sublunaires
Plus extraordinaires
Qui n’arrivent jamais.
Vous qui mettez en vente
Votre peau si vivante,
Pitié pour mon museau !
Sans plus longtemps attendre,
O miss ! veuillez m’en vendre
Un tout petit morceau.
Prenez-le sur vos cuisses…
Inaccessibles Suisses
A tout profane humain,
Sur notre sein d’ivoire…
Sur votre mollet, voire
Sur vos pieds ou vos mains…
Prenez-le pile ou face,
Peu importe la place,
Le recto, le verso…
Mon nez en vit bien d’autres,
O femmes ! chez les vôtres,
Valent tous les morceaux.
Si la greffe est heureuse,
Nul doute, ô généreuse
Miss que votre galbe peau
Ne donne quelque lustre
A mon naze de rustre
Et n’en fasse un flambeau.
Oh ! Le beau phénomène
Que cette greffe humaine !
Un peu sur mon vieux cuir
De votre peau fleurie,
De nouveau l’historie
Le fait s’épanouir !
Ô bonheur ! ô délire !
Et j’entends déjà dire
Aux pâles envieux :
« Encore qu’il ne jeune,
Malgré qu’il soit si vieux ! »
Vous avez, je suppose,
Une peau blanche et rose,
Et voilà qu’il est beau !
Une vieille ridée
N’aurait pas cette idée
De nous offrir sa peau.
Votre corps est d’albâtre,
Et la Grâce folâtre
Autour de votre sein
Où s’attarde l’aurore ;
Et vous avez encore
Tout un pays voisin…
Qui sait ?… Parlons sans feinte.
Ne soyez pas atteinte
De chlorose, surtout.
Mon nez étant très rose,
Si j’ose dire, et j’ose,
Ça n’irait plus du tout.
Comme cela se trouve !
Hier, entre deux douves,
Ainsi qu’en un étau,
J’eus le nez pris, ma chère,
Et, voyez ma misère,
J’en dus perdre un copeau.
Cas bizarre, sans doute ;
Mais on voit, somme toute,
Dirait monsieur Homais,
Des choses sublunaires
Plus extraordinaires
Qui n’arrivent jamais.
Vous qui mettez en vente
Votre peau si vivante,
Pitié pour mon museau !
Sans plus longtemps attendre,
O miss ! veuillez m’en vendre
Un tout petit morceau.
Prenez-le sur vos cuisses…
Inaccessibles Suisses
A tout profane humain,
Sur notre sein d’ivoire…
Sur votre mollet, voire
Sur vos pieds ou vos mains…
Prenez-le pile ou face,
Peu importe la place,
Le recto, le verso…
Mon nez en vit bien d’autres,
O femmes ! chez les vôtres,
Valent tous les morceaux.
Si la greffe est heureuse,
Nul doute, ô généreuse
Miss que votre galbe peau
Ne donne quelque lustre
A mon naze de rustre
Et n’en fasse un flambeau.
Oh ! Le beau phénomène
Que cette greffe humaine !
Un peu sur mon vieux cuir
De votre peau fleurie,
De nouveau l’historie
Le fait s’épanouir !
Ô bonheur ! ô délire !
Et j’entends déjà dire
Aux pâles envieux :
« Encore qu’il ne jeune,
Malgré qu’il soit si vieux ! »
Vous avez, je suppose,
Une peau blanche et rose,
Et voilà qu’il est beau !
Une vieille ridée
N’aurait pas cette idée
De nous offrir sa peau.
Votre corps est d’albâtre,
Et la Grâce folâtre
Autour de votre sein
Où s’attarde l’aurore ;
Et vous avez encore
Tout un pays voisin…
Qui sait ?… Parlons sans feinte.
Ne soyez pas atteinte
De chlorose, surtout.
Mon nez étant très rose,
Si j’ose dire, et j’ose,
Ça n’irait plus du tout.
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