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Trois quatrains
( pour les méchants garçons )
( pour les méchants garçons )
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Nous avons vécu notre jeunesse
Comme des enfants insoucieux,
Etant les plus fous que je connaisse
Sous la voûte des cieux.
Sentîmes-nous en cette effroyable
Hâte de vivre ( oh ! mourir, j'ai peur )
La douce amitié, rose ineffable
Fleurir dans notre coeur ?
Quelle joie avons-nous eue, en somme ?
Quelle joie ou simple amusement ?
Avons-nous joui de l'art d'être homme
Pendant un seul moment ?
Raoul Ponchon
le Courrier Français
12 juin 1892
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