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ELOGE DU MOT BOIRE
Le joli mot que voilà :
Boire ! Qu’en pensez-vous ? Boire !
Moi je suis tout prêt à croire
Qu’aucun ne vaut celui-là !
Ivrognes, ô bons apôtres,
Que je porte dans mon cœur,
N’est-ce pas qu’à la rigueur
On peut se passer des autres ?
Boire ! Eh bien ! cela dit tout ;
Que voulez-vous autre chose ?
Tel un sourire de rose,
Cela se comprend partout.
Boire ! Qu’en pensez-vous ? Boire !
Moi je suis tout prêt à croire
Qu’aucun ne vaut celui-là !
Ivrognes, ô bons apôtres,
Que je porte dans mon cœur,
N’est-ce pas qu’à la rigueur
On peut se passer des autres ?
Boire ! Eh bien ! cela dit tout ;
Que voulez-vous autre chose ?
Tel un sourire de rose,
Cela se comprend partout.
C’est le seul mot du langage
Qui, par sa fraîche couleur,
A pour moi quelque valeur
Quelque évidence en partage.
Qui, par sa fraîche couleur,
A pour moi quelque valeur
Quelque évidence en partage.
Vous avez mille façons
De le prononcer, madame,
Ce mot délicieux, âme
De nos sublimes chansons !
De le prononcer, madame,
Ce mot délicieux, âme
De nos sublimes chansons !
Dites-le, pour moi, de grâce,
Gentiment, bien comme il faut ;
Ah ! pour l’amour de ce mot
Souffrez que je vous embrasse.
Gentiment, bien comme il faut ;
Ah ! pour l’amour de ce mot
Souffrez que je vous embrasse.
Comme délicatement
La bouche éclot pour le dire !
C’est comme un fin Vay-de-Vire
Du vieux poète normand.*
La bouche éclot pour le dire !
C’est comme un fin Vay-de-Vire
Du vieux poète normand.*
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